L’histoire peut paraître un peu folle, mais la réalité est bien là. La scène s’est déroulée le 22 décembre dernier. Le club de L’OGC Nice, évoluant en Ligue 1, avait décidé de faire porter des bonnets de Noël aux enfants accompagnant les joueurs sur le terrain. Une mesure qui n’a pas plu à la Ligue de Football Professionnel (LFP) qui a décidé d’infliger une amende de 2000€ avec sursis au club Niçois. Cette sanction n’a pas manqué de lancer une nouvelle polémique, dont la LFP se serait bien passée…
La réponse de l’OGC Nice à la LFP
Le club azuréen a rapidement répondu à cette polémique, faisant savoir le désaccord des dirigeants vis-à-vis de cette sanction infligée par la LFP. Non sans humour, ce communiqué risque tout de même de faire grincer quelques dents :
« Le 21 décembre, lors du dernier match de l’année 2019 à l’Allianz Riviera, les jeunes enfants accompagnant les joueurs de Nice et de Toulouse portaient tous un bonnet de Noël à l’entrée des équipes sur le terrain.
Pour vous, c’est…
- Réponse 1 : Mignon, festif, c’est l’esprit de Noël
- Réponse 2 : Scandaleux. L’OGC Nice mérite une amende de 2.000€ avec sursis
Si vous avez répondu 2, vous pouvez postuler pour siéger à la Commission des Compétitions de la LFP. »
Le père Noël est-il une ordure ? 🎅🚮
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— OGC Nice (@ogcnice) January 16, 2020
Une polémique dont la LFP se serait bien passée
Du côté de l’instance du football professionnel en France, on n’en est pas à son coup d’essai. En effet, en janvier dernier déjà, la LFP avait créé une polémique avec une sanction qui représentait pour beaucoup « l’amende de la honte ».
Pour honorer la mémoire de leur joueur, Emiliano Sala, disparu en mer quelques jours plus tôt, le club de Nantes avait reçu une amande de 20 000€ de la LFP après que certains supporters aient craqué des engins pyrotechniques pour honorer la mémoire de l’ancien nantais. Cette amende avait provoqué un tollé sur les différents réseaux sociaux, accusant la Ligue Professionnel de Football de ne pas respecter les commémorations et le deuil des supporters.
