La Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique est une organisation philanthropique créée par l’entrepreneur Mohamed Bouamatou et des avocats français. Elle soutient des projets à but non lucratif afin de renforcer en Afrique l’Etat de droit et la démocratie, les droits de l’Homme et la lutte contre la corruption notamment.
La Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique est une organisation philanthropique créée en 2016 par le milliardaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou. Elle se donne pour mission de promouvoir toute action et projet en faveur de l’Etat de droit et de la démocratie, des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et de la transparence de la vie publique. La Fondation soutient aussi les initiatives pour une meilleure éducation, l’accès à la santé pour tous et la lutte contre la corruption.
Mohamed Ould Bouamatou, l’infatigable combattant des valeurs démocratiques
C’est pourquoi, elle apporte son aide aux ONG comme Human Rights Watch et SOS MEDITERRANEE. Le philanthrope Mohamed Ould Bouamatou participe également au financement d’activistes tels que ceux de la Plate-forme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) en vue de soutenir les militants de l’ombre dans leur combat pour plus de démocratie et de transparence. Se voulant le George Soros africain, le milliardaire mauritanien n’hésite pas à appuyer les actions des leaders politiques d’Afrique et surtout ceux de son pays. Ce qui lui a valu l’ire de l’ancien régime de Mohamed Abdel Aziz.
Mohamed Ould Bouamatou a dû s’exiler en Belgique, où il a de très bonnes relations. C’est d’ailleurs depuis les locaux du Parlement européen à Bruxelles, qu’il a lancé la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique avec l’aide de Me Georges-Henri Beauthier et Me William Bourdon. A la faveur du changement de pouvoir à Nouakchott, l’entrepreneur pourrait bientôt regagner son pays. Le nouveau président Mohamed Ould Ghazouani étant en effet plus ouvert à une nouvel ère.
Une situation politique favorable aux activités de la Fondation
Ghazouani a déjà posé des actes forts comme le dialogue national initié avec l’opposition, l’ouverture des médias publics aux opposants et la libération de prisonniers d’opinion. Il aurait maintenant l’intention d’abandonner les poursuites judiciaires contre certains leaders politiques exilés tels que Bouamatou. Un retour en Mauritanie permettra au philanthrope de donner plus de relief à ses activités caritatives. Sa Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique appuiera, à n’en point douter, les efforts du nouveau pouvoir pour un Etat mauritanien plus démocratique. Cela passera nécessairement par la promotion des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et de la transparence de la vie publique, principaux axes de lutte de la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique.
