La nouvelle fuite de données qui secoue Facebook

Les données de plus de 500 millions d’utilisateurs du réseau social ont été révélées au grand jour samedi 3 avril dernier, sur un forum destiné aux cybercriminels. Elles proviennent de l’exploitation d’une faille de la plateforme exploitée par des pirates jusqu’en 2019.

Si vous avez rejoint Facebook avant 2019, certaines de vos données personnelles sont peut-être accessibles en ligne actuellement. En effet, un internaute a révélé samedi 3 avril dernier, l’existence en ligne d’informations dont les adresses mail, le statut amoureux, la profession ou encore le numéro de téléphone de 533 millions d’utilisateurs du réseau social appartenant à Mark Zuckerberg. Ce dernier non plus n’a pas été épargné puisque la fuite a mis au jour un numéro de téléphone lui appartenant et régulièrement inscrit sur Signal, une plateforme concurrente de Facebook et réputée pour son système de sécurité.

Les informations disponibles sur un site fréquenté par les cybercriminels sont accessibles au public en contrepartie de quelques euros. Leur authenticité ne souffre d’aucun défaut, car plusieurs médias américains s’en sont assurés. Et Facebook même a reconnu l’existence d’une base de données concernant les utilisateurs de sa plateforme dès la mise en ligne de ces informations.

Une faille datant de 2019

Mais les responsables du réseau social précisent que ces données ont été récupérées illégalement par des individus malintentionnés en septembre 2019 au plus tard. Date à laquelle Facebook aurait procédé à la réparation de la faille en question.

Ce n’est pas la première fois que l’existence de cette base de données revient dans l’opinion. L’actualité a été alimentée tout au long des derniers mois autour de son contenu proposé à la vente sur Telegram ou d’autres forums dédiés à ce genre de transaction sur le web.

Facebook reste de marbre

Alors que ce nouveau scandale entache un peu plus sa réputation quant au sort réservé aux données personnelles des utilisateurs de sa plateforme, Facebook n’entend pas lever le petit doigt. Le réseau social qui estime avoir fait le nécessaire pour éviter une telle situation à l’avenir n’alertera pas les utilisateurs concernés par la fuite. Car affirme-t-il, les données en question sont d’ordre public sur sa plateforme. Par conséquent, on ne saurait parler d’un piratage dans le cas d’espèce. Pas sûr que cette ligne de défense convainc les gendarmes européens de protection de la vie privée des internautes. L’affaire est d’ores et déjà suivie en Irlande et en France, notamment.

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