Les principaux réseaux sociaux s’intéressent de plus en plus à la cryptomonnaie, basée sur la technologie du blockchain. Au premier rang, Facebook, qui serait en train de préparer sa propre monnaie virtuelle depuis plusieurs semaines. L’entreprise de Marc Zuckerberg aurait mobilisé une cinquante d’ingénieurs chevronnés pour travailler sur ce projet.
Facebook veut concurrencer les banques
Les cryptomonnaies commencent à intéresser d’autres acteurs économiques autres que les banques. Il s’agit des réseaux sociaux, dont Facebook, qui aurait mobilisé une cinquantaine d’ingénieurs pour la création de sa monnaie virtuelle. Ce groupe de super cracks serait emmené par David Marcus qui était auparavant en charge de Messenger avant de rejoindre Facebook. Ce spécialiste de la monnaie virtuelle fait partie du conseil d’administration de Coinbase, un portefeuille et une plateforme d’échange de cryptomonnaies. Il a été auparavant le président du service de paiement en ligne PayPal.
La future monnaie Facebook baptisée « Facebook Coin » serait d’abord utilisée sur Whatsapp (Whatsapp Coin), devenu propriété de Mark Zuckerberg. Selon les informations du New York Times, cette cryptomonnaie sera directement liée à plusieurs monnaies réelles, telles que le dollar et l’euro. Cette mesure vise à lutter contre la forte volatilité des cours des cryptomonnaies. Facebook veut donc s’assurer que la parité avec les devises traditionnelles reste fixe, une garantie nécessaire pour attirer des clients et convaincre ses utilisateurs.
Le but de cette cryptomonnaie de Facebook est de permettre à ses utilisateurs de s’envoyer de l’argent plus facilement via leur messagerie, de manière instantanée partout dans le monde. Cette monnaie virtuelle sera particulièrement utile aux utilisateurs vivant dans des pays moins développés, où l’accès au système bancaire est très limité.
La ruée vers les cryptomonnaies
L’entreprise de Mark Zuckerberg n’est pas seul sur ce coup. Plusieurs autres réseaux sociaux ont flairé les avantages de cette piste nouvelle, dont Signal et Telegram, les plateformes de messagerie chiffrée. La tendance aurait aussi gagné le continent asiatique avec des monnaies virtuelles prévues chez Kakao (Corée du Sud) et Line (Japon), entre autres.
Toutefois, pour toutes ces futures monnaies sur les réseaux sociaux, des inconnues demeurent sur la notion de décentralisation liée aux cryptomonnaies. Outre ce point à régler, il y a également les questions de confidentialité des utilisateurs, ainsi que la monétisation de Facebook. Les ingénieurs mobilisés pour ce projet auront donc du pain sur la planche.