Une prise de position polémique qui aura, selon le blogueur, un impact concret et massif sur la mortalité des fumeurs. Un impact « évident et prévisible une fois que vous acceptez seulement la possibilité que ces produits aient des risques bien moindres et qu’ils peuvent se substituer à la cigarette », insiste-t-il, avant de conclure qu’il « y a de nombreux éléments allant dans le sens de ces affirmations et aucun élément crédible pour les nier ».

Ce n’est pas la première fois que l’agence onusienne est accusée, notamment par les professionnels de santé, de faire un amalgame entre cigarette électronique et cigarette traditionnelle. Dans son rapport mondial sur le tabagisme publié cet été, l’OMS avait déjà d’avantage insisté sur la « nocivité » de la cigarette électronique, plutôt que sur son potentiel d’accompagnement en matière de sevrage tabagique.

De nombreux médecins étaient alors montés au créneau pour affirmer, à l’image du docteur Gérard Dubois, membre de l’académie nationale de médecine, que « c’est le rapport de l’OMS qui est incontestablement nocif », que la cigarette électronique est beaucoup moins nocive pour la santé que la cigarette classique, et qu’elle représente une alternative efficace pour arrêter de fumer.