Cette annonce a déclenché des réactions à la chaine ce week-end. En effet, le site « Echo », a publié un article annonçant que la France allait être en pénurie de rosé pour l’été à venir. Alors que la panique commence à monter du côté des consommateurs, que disent les producteurs ?
Grand absent des apéritifs estivaux ?
Un article des Échos a suscité l’inquiétude des consommateurs de rosé, en révélant les mauvais chiffres du secteur viticole français, premier exportateur de rosé. En quinze ans, la consommation mondiale de ce vin estival a augmenté de 31% et, dans l’Hexagone, les Français consommeraient en moyenne une vingtaine de bouteilles par an. Mais si la demande croît considérablement, l’offre, elle, a du mal à suivre.
Premier producteur mondial de rosé, la France est également en tête à l’export. La diversification de l’offre ainsi que la « dessaisonalisation » de ce produit jusqu’alors limité aux mois les plus chauds expliquent cette croissance.
« Il n’y aura pas de pénurie de rosé »
Pour Alain Baccino, viticulteur et président du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, rien ne prédit une pénurie de rosé cet été. « Nous, les professionnels du secteur, nous n’avons jamais parlé de pénurie. Nous ne sommes pas du tout inquiets. Ce n’est, de toute façon, que le début de saison et il est bien trop tôt pour évoquer un possible manque. Nous sommes évidemment vigilants et nous disposons d’outils de veille pour suivre la consommation de près. Mais pour le moment, malgré une récolte moins importante l’année dernière, les voyants restent au vert », a-t-il expliqué à FranceInfo.
Bien que la récolte précédente a été mauvaise, que les juilletistes et aoutiens se rassurent : le rosé trônera bien sur les tables cet été.