Une semaine après le terrible tsunami qui a ravagé l’archipel des Célèbes les autorités annoncent au moins 1500 morts et encore un millier de disparus alors que les recherches devraient s’arrêter dans la journée.
La catastrophe qui a ravagé les environs de Palu, près de 350 000 habitants, sur la côte ouest des Célèbes a meurtri la région. Muhammad Thohir, porte- parole de l’armée dans la région a annoncé un bilan d’au moins 1558 morts dus au séisme de magnitude 7,5 et à la vague géante qui a suivi.
Le gouvernement indonésien a fait une demande d’aide internationale à laquelle de nombreux pays ont ou vont répondre. Le président Emmanuel Macron a décidé de l’envoi sur place « d’une purification et de dépollution de l’eau » pour faire face aux problèmes sanitaires qui ont déjà apparus et qui devraient malheureusement s’accentuer dans les prochains jours. L’information a été confirmé par la Direction générale de la sécurité civile et gestion de crises (DGSCGC) qui a précisé que « 43 militaires de l’unité d’instruction et d’intervention de sécurité civile n°1 de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) partiront dès samedi pour rejoindre le site de Palu en Indonésie ».
Yusuf Latif, porte-parole de l’agence à l’AFP à Palu a déclaré « Nous estimons que plus de 1.000 maisons ont été ensevelies, donc il y a probablement encore plus de 1.000 disparus » avant d’ajouter qu’ « il y a une possibilité que certains aient réussi à sortir ».
Agus Hariono, le responsable des opérations autour d’une fosse commune pouvant accueillir 1300 cadavres a déclaré : « L’espace commence à manquer. Est-ce à dire que de nombreux corps sont enterrés sans être identifiés ? Nous faisons au mieux pour amener tous les corps à l’hôpital ; néanmoins, je ne suis pas responsable de la partie identification ». La pression sanitaire s’accroit de jour en jours et il devient extrêmement pressé d’enterrer les cadavres avant qu’ils ne soient facteur de maladies pouvant évoluer en pandémie.