La livraison à domicile continue à se développer par l’intermédiaire du e-commerce. Amazon et toutes les entreprises du secteur ne cessent d’innover afin d’accélérer et d’améliorer les processus de livraison et la relation client.
Il n’y a pas vraiment de saison creuse dans la livraison à domicile, à peine des périodes calmes. Dès le mois d’octobre on prépare les fêtes de fin d’année. Les recrutements en prévision des fêtes s’entament trois mois à l’avance. Chez DHL, on a dû recruter 400 personnes en dés octobre pour acheminer jusqu’à 260 000 colis par jour. Les sites internet ont aussi dû recruter des centaines de rédacteurs de fiches produits pour maintenir les offres à jour. « Depuis la rentrée, les équipes logistiques sont pas mal occupées aussi ! sourit le patron du site Cdiscount, Thierry Petit. Il faut valider avec nos transporteurs le nombre de camions et de coursiers dont on aura besoin chaque semaine ».
En France, plus d’un demi-milliard de colis a été livré (ou retournés) en 2017, selon la Fevad. Cela représente une augmentation de 10,5% par rapport à 2016. Une envolée qui accompagne de près celle de l’e-commerce. D’après Kantar World panel, en 2017, les ventes sur Internet de biens physiques (hors alimentaire) ont progressé de 11%, atteignant les 30 milliards d’euros. « La progression de la livraison, calée sur celle de l’e-commerce, n’a aucune raison de ralentir, explique David de Matteis, chez OC & C Strategy. Au contraire, la nouvelle génération d’acheteurs est née un smartphone à la main. »
Ces livraisons à domiciles sont de plus en plus rarement facturées aux clients.