Il y a quelques jours, Linky, le nouveau compteur électrique communicant d’Enedis, faisait parler de lui. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) l’a mis en demeure après qu’elle ait découvert que le groupe Enedis récupérait les données de ses clients… sans leurs consentements. Au-delà de cette illégale collecte de données, Linky se retrouve face à des problèmes qui pourrait se transformer en problème de santé : quel avenir pour Linky ?
« A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire de réseau de distribution, la société Enedis, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que des données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant qu’être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées », a indiqué la CNIL qui avait à deux reprises décidé d’effectuer des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi informatique et libertés de 1978.
De nombreuses études scientifiques démontrent l’innocence du nouveau compteur électrique Linky. Malgré tout, ses détracteurs continuent d’affirmer que ses ondes sont dangereuses. De quel côté peuvent se placer les consommateurs ?
A la fin de l’année 2007, le média en ligne Reporterre a publié le témoignage d’une étudiante en mathématiques, dont le quotidien est visiblement « troublé » par le boîtier d’Enedis. « Des maux de tête affreux, une sorte d’oppression au niveau du cœur, je n’arrivais plus à parler, […] je me suis dit qu’il y avait un problème sans comprendre ce qui se passait » explique-t-elle, ajoutant avoir été obligée de quitter le domicile familial après l’installation du compteur Linky.
Malgré ces déclarations et d’autres plaintes, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a démontré « la faible probabilité d’effet sanitaire à court ou long terme dans la configuration de déploiement actuelle du compteur Linky ».