Vero, nouvelle application, a fait grincer des dents il y a quelques semaines. De son design à son utilisation, elle s’est vue arriver en quelques heures seulement en tête des applications les plus téléchargées. Mais après la curiosité et l’engouement des utilisateurs, Vero se trouve désormais au cœur de la tourmente.
Certains, lacés par Instagram, se sont alors décidés à utiliser quelque chose de nouveau, quelque chose de frais. L’usage de Vero est quelque peu semblable à celui d’Instagram, mais dans une version un peu plus old school et pleine de promesses: pas d’algorithmes, pas de publicités, et surtout une gestion irréprochable des données personnelles de ses utilisateurs.
Les utilisateurs, convaincus par cette nouvelle application, n’ont alors pas hésité à s’y inscrire en masse, passant de 150 000 inscrits à 3 millions en quelques heures seulement. Mais l’engouement pour Vero est vite retombé, quelques jours seulement après son ascension fulgurante.
En effet, certains, poussés par la curiosité, ont alors découvert bien éléments dont l’application se serait bien passée. Premièrement, la collecte des datas: Vero s’autorise à conserver tout ce qui fait trait à ses utilisateurs, y compris les messages privés. Pour l’instant, rien d’inconnu et étonnant quand on connaît les pratiques d’autres réseaux sociaux. Cependant, ces informations pourront être utilisées à des fins publicitaires, ce qui n’est pas pour réjouir les utilisateurs.
Par ailleurs, des témoignages viennent accabler la lenteur de l’entreprise concernant la suppression de comptes. Il est en effet très difficile voir quasi impossible d’obtenir une réponse rapide de Vero, accédant à la requête de ses utilisateurs qu’au bout de quelques jours.
Ce qui met surtout Vero en porte à faux, reste principalement le passé de son directeur Ayman Hariri. Ce dernier, après la chute de son entreprise Saudi Oger, devrait plusieurs millions de dollars d’arriérés de salaire à quelques 30 000 employés.
Après toutes ces révélations, le hasthag #DeleteVero a été repris en masse sur Twitter par des utilisateurs du monde entier. L’application n’a pas encore répondu, et risque de ne pas sortir de la tourmente.