Wrightbus, le fabricant des célèbres bus rouges de Londres à deux étages, qui avait annoncé sa faillite le mois dernier, a trouvé un repreneur. Il s’agit de Ryse Hydrogen, un fournisseur de carburant pour les véhicules dotés de moteurs à hydrogène.
La reprise doit être confirmée
Le fabricant des célèbres bus rouges de Londres à deux étages Wrightbus, qui avait annoncé sa faillite en septembre dernier, a trouvé un repreneur et devrait échapper à la liquidation, a indiqué vendredi l’AFP, qui cite son propriétaire. «Après d’intenses négociations au cours de la nuit entre les deux parties, un accord de principe a été trouvé concernant la vente de Wrightbus à Ryse Hydrogen», s’est réjoui dans un communiqué Jeff Wright. « Nous sommes ravis d’annoncer que ce matin j’ai approuvé les termes d’un accord de principe avec la famille Wright concernant l’usine de Wrightbus et son terrain », a déclaré pour sa part Jo Bamford dirigeant de Ryse Hydrogen et fils du patron du fabricant d’engins de chantier JCB, Anthony Bamford. Le cabinet Deloitte, en charge de la faillite de Wrightbus, a souhaité ne pas faire de commentaire tant que l’accord n’était pas formellement signé.
Un juteux contrat en 2016
Sauf imprévu de dernière minute, l’un des symboles de Londres devrait être préservé. Wrightbus, fondé en 1946, était particulièrement connu pour avoir fourni à la capitale britannique la dernière génération de ses célèbres « double decker bus », les New Routemaster, pendant le mandat de maire de Boris Johnson, d’où leur surnom de « Boris Bus ». La société spécialisé dans la production de véhicules à faibles émissions de CO2, faisait face à des problèmes de liquidités et avait échoué jusqu’à présent à trouver un nouvel investisseur ou un repreneur. En 2016, elle avait bénéficié d’une bouffée d’oxygène, un contrat de 62 millions de livres (70 millions d’euros) pour produire des véhicules pour la capitale britannique. Mais elle a accumulé des problèmes de dépassement de coûts et de conception (par exemple une mauvaise ventilation qui engendrait une chaleur à bord incommodant les passagers).
Wrightbus, dont le siège se trouve à Ballymena, en Irlande du nord, était l’un des plus gros employeurs de la région au moment de sa faillite. Sur les 1.250 employés, 1.200 ont été licenciés avant l’annonce d’une potentielle reprise.