À 28 ans, le dernier des fils de l’ancien président français Nicolas Sarkozy tente de faire son entrée dans la politique.
Alors que Nicolas Sarkozy, 69 ans, est en proie à des démêlés judiciaires – il vient d’être définitivement condamné à un an de prison, dont six mois ferme, pour financement illégal de sa campagne électorale de 2012 –, un héritier se positionne pour reprendre le flambeau.
Celui-ci n’est personne d’autre que son fils, Louis Sarkozy, conçu dans le cadre de son mariage, le second, avec Cécilia Attias (1996–2007). Le jeune de 28 ans, qui n’est pourtant pas le seul des fils Sarkozy atteints par la fibre politique, semble particulièrement décidé à influencer le débat en France.
Même s’il a jusqu’ici davantage vécu aux États-Unis – pendant 15 ans, notamment pour les besoins de ses études – que dans l’Hexagone. Un point fréquemment mis en avant par ses détracteurs, mais qui ne l’affecte pas tant que ça.
« Personne n’aime autant son pays que celui qui a vécu loin de lui », leur rétorque-t-il, selon des propos rapportés par le Journal Du Dimanche (JDD). Un sens de la formule qui pourrait rappeler son père de président.
Un entregent favorable
La mairie de Neuilly a servi d’entrée en politique pour ce dernier lorsqu’il avait tout juste 28 ans. Mais Louis Sarkozy n’a pas peur de franchir les étapes.
Il aurait ainsi laissé entendre lors d’une visite récente au ministère de l’Intérieur à l’invitation du ministre Bruno Retailleau, son désir de revenir sur ces lieux hautement symboliques pour lui – son père fut patron de la maison –, mais « pas forcément en visite ».
Le jeune homme cultive ainsi une certaine proximité avec diverses personnalités actuelles de la scène politique actuelle. Outre le locataire de la Place Beauvau, l’ancien ministre des Armées Sébastien Lecornu, la ministre de la Culture Rachida Dati ou encore le maire de Cannes David Lisnard font partie de ses interlocuteurs.
Un carnet d’adresses sans doute facilité par son patronyme. Mais pas seulement, car Louis Sarkozy tente également de se faire un nom, à travers des interventions dans la presse.
Une certaine idée de la droite
En dehors du journal Le Figaro dont il se sert des lignes pour exposer ses idées sur la marche de la France, l’ancien étudiant en philosophie et religion à l’Université de New York, apparaît régulièrement sur le plateau de la LCI pour évoquer l’actualité américaine.
Une présence qui fait grincer des dents dans le rang de la communauté universitaire spécialisée sur l’outre-Atlantique, selon Politico. Pas de quoi émouvoir outre-mesure celui qui se passionne de la force d’attraction de Donald Trump auprès de certaines minorités.
“Il faut que Mohamed devienne un prénom français. Si dans quatre siècles les Français ont tous la couleur de mon café, je m’en fous. S’ils boivent du vin et payent leurs impôts, on aura réussi”, aurait-il affirmé, d’après Politico.